Celliers de l’Ephèbe

Dorothée DONTEVILLE et Jacques OSELE aux «Celliers de l’Ephèbe »

Du 1er au 31 juillet 2011 les cimaises des « Celliers de l’Ephèbe » à Agde accueillent les œuvres de deux artistes peintres membres de l’Association des Artistes Peintres Indépendants Agathois.

Mr Jacques OSELE, Président de l’A.A.P.I.A, étant l’un des deux exposants, c’est à Mr André FERNANDEZ, vice-président, que revint l’honneur de prononcer le discours du vernissage de cette exposition.

Après avoir excusé les personnalités absentes, retenues par d’autres obligations et les nombreux amis venus encourager les exposants, Mr le Vice Président présenta le parcours artistique des deux artistes présents.

Plasticienne de talent, Dorothée DONTEVILLE est une artiste très atypique.

Atypique par son parcours :

En 1998, à Briançon elle découvre la terre, le modelage, touche le cuir et le bois, approche l’aquarelle.

En 2001 à St Rémy en Provence, nouvelle découverte : l’acrylique, médium qu’elle affectionne tout particulièrement et qui lui permet d’exprimer et de faire partager toute son émotion.

2004 elle quitte sa Terre d’adoption, la Provence, et s’installe à Bessan où elle rejoint « Terres de Touroulle » association locale de Poterie et renoue avec ses premières amours, la Terre, sans pour autant délaisser l’acrylique. Son œuvre alors s’affine, s’affirme, s’étoffe,

En e2005 elle rejoint l’A.A.P.I.A. découvre la résine en sculpture, le détournement d’objets, et naissent alors toute une série de personnages empreints de poésie et chargés des parfums d’autrefois. Puis elle se plonge avec bonheur et réussite dans la technique du Raku.

Artiste Atypique par les techniques qu’elle pratique : Peinture, sculpture, collage, Terre cuite, Raku, céramique, peinture sur faïence.

Par les médiums qu’elle maîtrise : acrylique, pastel, aquarelle, sanguine, fusain, émaux, encres.

Atypique enfin par ses réalisations, dénuées de tout académisme, de tout conformisme. Chez elle pas de recherche, pas de calcul, c’est son moi intérieur qui s’exprime avec force, spontanéité, émotion, sensibilité.

Dorothée artiste atypique, mais aussi artiste très prolifique, et malgré son métier et son état de femme, son œuvre est considérable, et impressionnante par sa qualité. Ses mains débordent d’imagination, ses doigts fourmillent d’idées.

Toujours en quête de renouvellement, créatrice, plasticienne, l’art est pour Dorothée un moyen d’exposer à travers ses œuvres son ressenti, ses sentiments, son moi intérieur et elle le fait avec beaucoup de talent.

Jacques OSELE, lui est un artiste passionné, perfectionniste, mais aussi volontaire, opiniâtre, déterminé, amoureux du travail bien fait. Son parcours professionnel le confirme : entré dans le monde du travail avec un C.A.P. de dessinateur industriel, il en sortira professeur d’université.

Très tôt la peinture le passionne, et déjà à l’école primaire il réalise ses premières toiles qui seront vendues au profit de la coopérative scolaire.

A 17 ans, pour soulager sa famille il entre dans la vie active et doit remiser ses couleurs et ses pinceaux jusqu’en 1994 où, suite à une opération importante des yeux il prend conscience des limites de son capital vision. Il entre alors « en peinture comme on entre en religion» consacrant tout ses loisirs à s’essayer dans différentes techniques d’expressions artistiques telles que, aquarelle, huile et pastel.

Perfectionniste, c’est dans des livres et diverses revues consacrés à l’art qu’il apprend et perfectionne les différentes règles et techniques artistiques. Il visite de nombreuses expositions qui l’encouragent à persévérer. Son travail devient alors plus sûr, plus précis son art s’affirme.

Figuratif, ses premières toiles sont habitées par des paysages. Puis passant par le portait il s’attarde sur le corps féminin, habillé ou nu, qu’il met en scènedans des compositions polychromes aux couleurs vives, usant d’harmonies complémentaires à deux ou trois tons.

Passionné, Jacques OSELE pourrait se définir comme le peintre de la « Femme ».

Femme voluptueuse, sensuelle dont il nous fait partager l’intimité. Poésie des danseuses aux tutus immaculés, dont le corps en mouvement fait éclater toute la grâce.

Femmes lasses, lascives, mises en lumière par des éclairages originaux, parfois violents, toujours contrastés

Femme que l’artiste décrit dans tous « ses états » avec minutie, précision, avec passion.

Membre de l’A.A.P.I.A depuis 2007, dont il fut Vice-président pendant quatre ans,

Président depuis décembre dernier, Jacques OSELE met toute son énergie, tout son dévouement, sa ténacité, sa passion au service de l’A.A.P.I.A. et vient de créer sur internet le Site De l’Association qui est un modèle du genre.

Le Président convia ensuite toute l’assemblée au verre de l’amitié, toujours fort apprécié.

André FERNANDEZ.

Pour l’A.A.P.I.A. André FERNANDEZ (12-07-11